Le projet de recherche

Déjà en 1991, lors de l’assemblée constitutive de l’Association Gehimab, le Chef de la Circonscription Archéologique avait attiré l’attention sur l’Aqueduc de Toudja. Une place particulière lui a été accordé en 1997 lors du Colloque International «Béjaia et sa région à travers les siècles ». Une visite spéciale a été organisée  en septembre 2000 pour l’Ambassadeur d’Italie. Mais ce n’est qu’en Juillet 2005 que les conditions sont réunies pour formuler un projet de recherche. En Mai 2006, un projet de thèse est formulé (H. Djermoune).

Les investigations les plus intéressantes concerneront le tunnel : profil, dimensions, pente, méthode de creusement (partie haute d’abord, partie basse ensuite?), trace de pics (?), vestiges d’aménagements (niches pour les lampes ?), nombre et emplacement des puits verticaux permettant d’aérer la galerie et de limiter la longueur percée sans rapport au sol.

Le meilleur tient surtout aux erreurs commises lors du creusement. Une analyse mathématique de ces erreurs pourrait sans doute nous renseigner de manière précise sur les méthodes des géomètres antiques, documentation pratiquement unique pour le monde antique.

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------

Le Musée virtuel et l’Université e l’eau

Le projet de recherche doit aboutir à la production d’une exposition internationale qui sera exposée en permanence à l’Université de l’eau. A moyen terme, ce projet devra déboucher sur la création à Toudja d’un Musée (pièces originales, reproductions, images, sons et reconstitutions). Le visiteur sera plongé au cœur du chantier de construction de l’aqueduc et du percement du tunnel d’El Habel, reproduits grandeur réelle. Le survol des vestiges proposera un moment insolite pour découvrir l’aqueduc et son environnement naturel, la Source de Toudja et le Djebel Aghbalou.